Retraites: pourquoi il faut résister jusqu'au retrait de la réforme

Publié le par desirs d'avenir 95

 

 



 

Sarkozy, sous la pression des agences de notations, est revenu sur sa parole de ne pas toucher à la retraite comme il l’avait promis durant sa campagne de 2006. Au-delà de la pression qu’il met essentiellement sur les plus faibles d’entre nous, alors qu’une autre réforme est possible, plus juste et plus efficace, il faut bien voir que Sarkozy ou pas, cette réforme est imposée d’abord par les financiers.


Ils se tiennent en embuscade, attendant qu’en France mais au-delà, dans toute l’Europe, le système de retraites par répartition soit totalement décapité, pour imposer leurs règles de retraites par capitalisation.

Ce système qui s’installe sournoisement, avec le consentement plus ou moins acquis des chefs d’Etats, instaure l’inégalité dans ce droit fondamental. Celui qui pourra capitaliser aura une retraite confortable, celui qui n’aura pas ses moyens finira sa vie dans la misère et la détresse.

En touchant à ce droit fondamental, le système financier met un coup de massue sur le principe de solidarité qui régit nos sociétés. Si nous nous résignons, après les retraites, ces requins de la finance vont s’attaquer à la Sécurité sociale, à l’Education et à l’hôpital, qui sont les 3 grands derniers services publics encore en place.

Les prémices de ces criminelles intentions sont déjà perceptibles. Les peuples vont-ils laisser quelques individus nourris aux liasses et aux comptes offshores, dicter leur devenir? Je sens comme un vent mauvais souffler sur l’Europe des peuples. Et c’est une bonne chose, pour que cessent ces manipulations sordides. Certes, cette remise en question du système financier ne saura se faire sans les dommages colatéraux inhérents à toute forme de résistance absolue. Mais si c’est là le prix à payer, alors il faudra le payer.

Il serait bon que la jeunesse entende ces appels à résister, plutôt que de laisser son esprit otage d’une forme de fatalisme, qui consiste à lui faire dire "De toute façon si je veux une retraite, il va falloir que je me la fasse". Non! Ce message trop souvent entendu est le résultat subliminal de la désinformation distillée sans relâche par les vassaux du grand capital.

Les 2 et le 12 octobre, nous devons êtres des millions dans la rue, mais si cela ne suffit pas, et ça ne suffira pas, alors il faut en appeler à la conscience solidaire de ceux qui peuvent faire céder ce gouvernement de coquins. Les jeunes, les routiers, les cheminots, pour bloquer le pays et asphyxier l’économie. Vous les verrez alors, ces rapaces qui nous exploitent, céder du terrain et proposer par la voie du gouvernement de retirer ce texte inique, pour en proposer un plus juste, qui n’épargne plus avec autant d’aplomb et d’insolence le grand capital.

Unissons-nous et nous vaincrons!

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