Le Banquet

Publié le par desirs d'avenir 95

Il y a quelques jours est arrivé Boulevard Raspail un très beau texte, rédigé par un écrivain qui souhaite pour l’instant garder l’anonymat. Un artiste épris de politique qui voulait exprimer avec ses mots et son regard ce que lui inspiraient les sommes considérables de papiers et d’échos de presse négatifs, parfois diffamatoires, consacrés depuis des semaines à Ségolène Royal. Nous avons choisi, dans un premier temps de publier ce texte à l’état brut sur le site de Désirs d’Avenir, sans toucher une ligne par respect pour le travail de cet auteur qui se révèle également être un observateur attentif de la vie politique et médiatique de ce pays.

La publication de cette lettre ayant suscité quelques réactions anormalement épidermiques, l’écrivain a donc proposé d’en modifier certains passages en se plaçant sous la protection de Platon, comme un pied de nez à tous ceux qui pensent que l’on peut, par pression détournée ou boules puantes lancées régulièrement à travers les échos de presse, manipuler, voire faire plier une personnalité politique aussi courageuse que Ségolène Royal.

Comment expliquer par exemple que le journal l'Express soit devenu le relais de Monsieur Stéphane Chomant qui se permet de porter atteinte à l'honneur et à la considération de Ségolène Royal à propos du site internet, de diffuser de fausses informations sur ses proches et de relater à sa sauce des entretiens que Ségolène Royal a eu avec Pierre Bergé, et auxquels il était seul à assister, sans qu'à aucun moment Ségolène Royal soit en mesure de rectifier ces propos malveillants?

Une telle désinformation est intolérable. Elle émane d’une réelle volonté de nuire, systématiquement, à Ségolène Royal, dans les moindres détails. Et même si les éléments relatés dans cette page d’écriture se sont déroulés le mois dernier, cette pollution programmée, quasiment institutionnalisée de tout ce qui touche de près ou de loin à Madame Royal justifie d’autant plus la publication de cette lettre. Qu’on ne s’y trompe pas ! Certains, pour atténuer la force du propos, s’empresseront d’abaisser ce courrier au rang de lettre anonyme. Mais ça n’est pas le cas. Il s’agit bel et bien du cri de colère d’un artiste qui nous fera parvenir régulièrement son regard sur le monde et dévoilera son identité en temps voulu.

Ségolène Royal aurait pu choisir de riposter en justice. Il y avait matière à le faire dans la déferlante, pour ne pas dire le harcèlement, de papiers écrits notamment par le JDD, Libération, l'Express, le Point depuis plus d’un mois, et même ces jours-ci dans Jeune Afrique, là où travaillait Elise Colette. L'équipe de Ségolène Royal a choisi cette fois d’utiliser la plus belle des armes : celle des mots. Mais, à partir d’aujourd’hui, la justice sera saisie pour toute allégation qui peut porter atteinte à sa vie privée et à l'honneur de ses proches. Il est inacceptable de lire dans la presse des retranscriptions totalement inventées de conversations téléphoniques ou de sms comme dans le Point. Et surtout il est inacceptable de découvrir des portraits diffamatoires ou portant atteinte à la considération de Monsieur André Hadjez ne reposant que sur la rumeur et sur l'intention de nuire indirectement à Ségolène Royal.

Madame Royal respecte infiniment la liberté de la presse, même lorsqu’elle exerce son droit de critique aussi virulent soit il. En revanche, elle ne tolèrera plus le moindre mensonge, la moindre déclaration en in ou en off diffamatoire. Toute déclaration de ce type fera désormais systématiquement l’objet de poursuites conformément à la loi. Ségolène Royal ne déclare pas la guerre à la presse. Elle déclare la guerre à la rumeur.
Cela méritait d’être dit. Place à l’écriture.

L’équipe de Ségolène Royal


Publié dans Articles

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article